Chapitre I : Toujours pur
Le silence régnait désormais dans l’immense demeure de la roche-sous-bois. La demeure avait été vidé de tout meuble, de tout affaire sauf l’immense tapisserie du salon, reproduction exact de l’arbre généalogique des Black. Ainsi en plein milieu de l’immense salon, devenu lugubre, on pouvait apercevoir une petit fille à la peau au corps frêle clair, au cheveux roux indomptable, tacheté de petit point roux, des lèvres roses pincés en un fin trait, aux yeux vert marron imbibé de larme contemplant la tapisserie dans un silence glaçant.
Les vas et viens en arrière plan ne l’intéressait pas, pas plus que leur discussion, elle était perdu dans son monde, ses souvenirs. La douleur lancinante des évènements récents ravageant son âme, l’empechant de controler ses émotions. Elle aurait voulu fuir, oublier, revenir en arrière, n’importe quoi, l’impossible. Malheureusement, rien de tout cela ne pouvait être fait, cette situation ne pouvait être changé, les solutions qui s’imposaent à son esprit d’enfant était la définition même de l’impossible. Une fois cela enlevé, il ne restait plus que les questions et la douleur qui vient avec. Dans sa tête une question était omniprésente : comment en sont-ils arrivés là ?
Rien au monde n’aurait pu prévoir ça, elle, elle ne l’avait pas deviné en tout cas. Elle se pensait au dessus de tout ça, invincible, protégé de toute les ignominie de ce monde. Elle était une Black, fille de Perseus et Anthéa Black, sang pur Française – par sa mère- et britannique – par son père, sœur jumelle de l’adorable Black au cœur courage, héritière d’Alphard Black. Elle était Nymphea Black lumière de la famille, casse-cou de première, née le 29 juillet 1995 trois heures après son double dans le village français de la Roche-sous-bois, dans la demeure familial. Sorcière prévu à un grand avenir qui révéla ses pouvoirs à six ans tout comme la personne qui partage sa date de naissance.
Leur vie avait été heureuse, malgré les voyages incéssant entre l’Angleterre et la France. Les jumeaux vivaient six mois à la Roche sous Bois et six mois à Londres dans l’ancienne demeure des d’Alphard Black, aucun de leur parents n’ayant eu le cœur à se séparer de son ancien travail pour l’un ou l’autre pays. Anthea était resté médicomage en France, Perseus avait garder sa place au ministère. Jamais cela n’avait déranger leur enfant qui faisait cours à la maison, au contraire il était plaisant d’ainsi changer de paysage tout les six mois. Chacun des deux lieux ayant son propre charme.
Dans sa mémoire restait gravé les souvenirs des deux pays. Ses courses poursuites sur la plage et à travers les champs et le village français avec son double dans les rires, les batailles de boue ou autres. Ou encore les batailles de boule de neige, les longs hivers dans les landes écossaises aux coins du feu avec des patacitrouilles. Loin de l’ancienne idéologie familial et des conflits internes des Black, pas d’idée imposée, juste quelques paroles entre adulte parfois raciste, mais pas de discours insipide pour des enfants qui ne comprenaient pas encore le monde. Rien de mauvais sur le tableau, que de bons souvenir bien loin de la noirceurs de ces jours.
L’enfant c’était-elle tant voilée la face pour ne voir que le corbeau aller venir s’abbattre sur eux ? Qu’allait-elle devenir loin de son village natale sans sa tendre mère ? On lui promettait que ce lieu ne serait jamais oublier qu’ils reviendraient aussi souvent que possible, elle n’y croyait pas. Plus exactement, elle ne croyait pas à la longevité de cette promesse, un jour tous abandonneront l’idée de revenir dans ce lieu qui avait vu périr leur tendre mère ou épouse.
Nymphea vient essuyer ses larmes, elle devait se reprendre, elle était l’héritière d’Anthéa et Perseus Black, elle se devait d’être forte. Les larmes sont pour les enfants, elle entrerait bientôt au collège, elle ne pouvait se permettrait une telle faiblesse. Elle tourna les talons et quitta la demeure sans un regard pour elle bien que cela fuse l’une des dernières fois où elle la verrait. Son avenir était en écosse avec les membres de la famille qui lui restait, loin de la chambre qui fut le théâtre macabre d’Anthéa Black.
Chapitre II Poudlard
Les piaillements lui donnait mal à la tête à croire qu’aucun des autres élèves n’avaient jamais assister à de tels démonstration de magie. Pathétique ou juste agaçant, elle ne savait comment définir cela. Elle se contenta simplement de serré la main de son double en retenant un soupir. Elle en avait déjà marre et ce n’était que le début de tout cela. Sept ans, elle allait devoir passer sept ans avec eux, quel calvaire. Elle espérait qu’ils cessent de s’émerveiller pour des choses si banal dans leur monde.
O grand jamais elle ne nierait la beauté de la grande salle, avec ses grandes tables déjà bondés d’élèves, son grand banquet pour les professeurs, sa décoration fine et rafinnée ou encore son plafond si particulier responsable de tant de stupeur chez les première année dont elle faisait parti. Seulement, elle n’estimait pas cela si incroyable dans leur monde pour que les élèves se mettent à gober des mouche avant de faire part de façon si bruyante de leur émerveillement à leur amis.
Par chance un professeur interrompis les insupportable babillage afin de commencer la cérémonie de répartition. Elle lui sembla, elle aussi duré une éternité, mais avait le mérite d’être bien plus calme que leur arrivé en ces lieux. Son nom fut prononcé d’abord pour son double et pour la première fois le silence fut complet,presque genant, mais compréhensible. La dernière génération de Black ayant foulé le sol de cette écoles était celle des tristements célèbres Sirius, Bellatrix, Narcissa et Regulus Black. Une branche de sa famille que Nymphea préférait ignoré puisqu’ils avaient été renié par ces gens là. Il était pourtant amusant de voir la stupeur, l’effroie, la convoitise qu’un simple nom pouvait provoquer.
Nymphea contempla le silence, bien vite rompu par le choixpeau qui envoie son double à Poufsouffle/Gryffondor. Il ne fut pas longtemps avant qu’elle soit à son tour appelé. Elle gravit les marche sous un silence moins intense que pour son jumeau. Le choixpeau fut mis sur sa tête et il hésita dialoguant seul, l’enfant ne l’aidait en rien, ce n’était pas à elle de choisir, elle ne comprenait pas l’intérêt de tout cela. A quoi bon être répartie, le principal était d’apprendre et surtout d’arriver à ses fins. Cela l’agaçait d’entrendre le choixpeau faire son monologue sur Serpentard et Serdaigle, mais elle resta silencieuse, attendant patiemment, bien que lassé le dénouement. Le choixpeau cria finalement :
-SERPENTARD !
Elle fut acclamé par sa maison, mais son cœur avait mal alors qu’elle lançait un dernier regard à son double, leur répartition les séparait sans qu’ils ne puissent rien faire. Les sept prochaines année ne s’annonçait pas terrible, elle qui n’était jovial, chaleureuse et protectrice envers seulement quelques rares personnes triés sur le volet, préférant la compagnie de la solitude à celle des autres. Comment s’occuperait-elle sans son double entouré de parfait inconnus au regard de vautours ? L’avenir lui dira.
Chapitre III : I want to be me
L’air venait fouetter son visage, emplissait ses poumons d’oxygène et de liberté. Il semblait chanter sa joie, sa fierté devant l’accomplissement du plus grand rêves de la jeune Black. En haut de cette montagne d’Allemagne à la recherche de la créature magique qui pertube un village moldu. L’aventure, la gloire, le savoir tout ce qu’elle avait ardemment désiré, elle était celle qu’elle voulait être : une magiezoologiste en herbe. Un sourire étira ses lèvres, elle était fier d’avoir réussi et peu importe ce que ça lui avait couté pour en arriver là derrière le plus grand magiezoologiste de ce siècle avec l’ambition de prendre sa place par la suite.
Le choixpeau avait eu raison la maison Serpentard lui avait appris la hargne, l’ambition et lui avait donné les clefs pour être celle qu’elle voulait être. Rien de ce qu’elle avait perdu pendant ces sept ans, n’équivalait ce qu’elle gagnait en ce jour. Pourtant, elle en avait perdu des choses ou plutôt des gens parfois même des proches. Elle ferma les yeux se répétant que rien ne comptait plus que la réussite de ses rêves. Elle n’obtenait que ce qu’elle méritait en ce jours.
L’enfant effacé, solitaire et aventurière à ses heures perdus avait bien changé. Poudlard en était responsable, les années l’avait séparé de son jumeau, pas même maison, pas même façon de concevoir la réussite. Là où Nymphea ne voyait aucun problème à avancer en solitaire et pour elle, ce n’était pas le cas de son double qui parlait plus entraide et travail de groupe. En grandissant, les jumeaux devenaient radicalement différents, leur attachement pour l’un et l’autre en fut grandement entaché. Les disputes sont devenus monnaie courante, les moment de complicité furent plus rare, aucun d’eux ne cherchant à comprendre la vision de l’autre. Elle ne comprenait pas sa confiance aveugle pour n’importe quel personne un tant soit peu amical. Et son double ne comprenait la froideur et la distance que s’acharnait à mettre Nymphea entre elle et tout ceux qu’elle ne voyait pas comme les siens.
Un frisson parcouru Nymphea alors que son jumeau passait dans ses pensées. En réalité, il y avait une chose qu’elle regrettait dans cette quête de l’avenir parfait : c’était la dernière dispute avec son double. Une dispute qui aboutti à une rupture totale entre les deux jeunes gens. Il n’avait plus de contact entre eux depuis ce jour, son jumeau ignorait surement qu’elle avait quitté l’Angleterre pour suivre la carrière qu’elle voulait.
La jeune rousse sorti de ses pensées. Elle n’avait pas de temps à perdre à regretter. Les regrets ne servent à rien d’autre que ralentir celui qui en est victime. Rien ne changerait ce qui a été fait, alors il autant avancer sans se démonter. Elle lance malgré tout un faible soupir emplie de regret et d’un faible chagrin que le vent s’affaira à bien vite éloigné d’elle. Elle tourna les talons à la splendide vue et rejoignit la forêt sur les traces d’un grand homme.
Chapitre IV : La malédiction de la comète
La chaleur du soleil grec lui semblait bien dérisoire comparé aux flammes du dragon qui avait chatouillé ses poils quelques heures auparavant. Elle le trouvait même si agréable, alors qu’elle lisait sur l’herbe verte de leur cottage de fortune avant de s’envoler pour d’autre aventure. Les accalmies entre les différentes missions était le plus plaisant, elles entretenaient la flamme de l’aventure, la soif de connaissance. Alors jamais, au grand jamais Nymphea ne se privait de ces moments afin que jamais le feu et le torrent que son âme abritait ne s’arrêtait subitement et c’était ainsi depuis trois ans, depuis qu’à 19 ans, elle avait choisi la voie de la magiezoologie. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter dans cette voie.
Nymphea s’allongea dans l’herbe pour regarder le ciel tout en pensant à son parcours. Elle en était fière, elle avait pris encore plus confiance en elle. Elle n’était toujours pas du genre à s’attacher, mais pour le bien de l’exercice de son travail elle était devenue plus avenante, tout en gardant une certaines distance avec les gens. Raison pour laquelle, elle n’avait ou ne voulait pas trouver l’amour préférant s’amuser avec des hommes et des femmes de passages, certains qu’elle revoyait avec plaisir, mais sans jamais leur donné son cœur. De toute façon, il n’y avait pas de place pour l’amour et l’attachement dans son métier, même son père avait bien peu de nouvelles d’elle. Cela ne la touchait pas vraiment, elle était heureuse dans cette vie c’est ce qui importait.
Elle ferma les yeux un instant en soupirant de bonheur. Ses yeux n’auraient dû être clos que l’espace de quelques secondes, mais avant même qu’elle les ai rouvert elle plongea dans une étrange phase d’inconscient pour ne se réveiller qu’un temps après. Une douleur lancinante se propageant dans sa tête, elle gémit en posant sa main sur son front. Elle avait besoin de quelques choses pour soulager cette affreuse migraine. Elle rentra dans le cottage et se figea de le spectacle qui l’y attendait. La vaiselle qui avant qu’elle sorte se lavait seul était en partie au sol, le balais gisait au sol comme si la magie avait été arrêté dans la maison. Et au milieu de ces petites catastrophe gisait son maitre en phase d’éveille.
Nymphea attrapa sa baguette pour effectuer le rangement de la pièce et les petites réparations, mais elle eut beau agité le bout de bois en prononçant des incantentions rien n’y fit, la pièce reste en désordre. Le cœur de la Sorcière eut quelques ratés, elle ne comprenait pas ce qui se passait, où était sa magie ? Elle ne pouvait être dépourvue de pouvoir que venait-il de se passer ? Elle tenta de comprendre avec son maitre, mais il n’y trouva pas plus de réponse.
Paniqué, elle alla dans les heures suivante voir tout les sorciers qu’elle connaissait, mais ne trouva aucune réponse. Seule la confirmation que tous avait subi le même sort. Les sorciers qu’elle avait rencontré été tous devenu cracmol ou moldu peut importe. La sorcière pria pour que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve, mais il n’en fut rien.
Quelques temps après cet horrible drame, qu’elle comprit lié à une satané comette, elle ne s’était toujours pa réveillé du cauchemar et se trouvait encore dépourvue de pouvoir. La jeune fille rentra en Angleterre pour voir si son père était dans le même état et s’il supportait la situation. Elle n’obtient aucune réponse joyeuse du vieux Black que la perte de ce qui faisait l’essence même de sa vie avait rendu dépressif, un poil alcoolique. Une vision d’horreur pour la jeune rousse qui ne l’avait connu qu’heureux. Une vision qu’elle fuya bien vite laissant son père au soins de son double.
Elle parcourra le monde des mois durant pour tenter de retrouver ses pouvoirs, les pouvoirs des sorciers et aussi celle des autres créatures les ayant perdu. Ils n’étaient pas les seuls à avoir perdu leur facultés, tout les êtres dotés de facultés particulières étaient devenus de simple moldu. Elle chercha une solution, parfois seule, parfois accompagnée, à travers le monde. Son dernier arrêt les états-unis Amérique. La déprime gagnant ses traits à chaque échec. La peur de se qui se passerait, maintenant qu’ils étaient démuni, lui tordant le ventre un peu plus chaque jour. Les longs mois n'avaient rien changé, elle continuait de chercher inlassablement ses pouvoirs, ne voulant pas d'une vie de simple moldue.